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Calculez votre salaire équivalent à l'étranger

Conserver le niveau de vie à l’étranger est un prérequis indispensable pour garantir la réussite de la mobilité. Avant le départ, le futur expatrié se demandera quel salaire demander à son employeur, tandis que l’entreprise devra décider du niveau d’accompagnement de ses salariés en mobilité.

Pour répondre à ces questions, Smart Expatriation propose des
calculs de rémunérations internationales simples et automatisés. À partir du niveau de rémunération actuel et de la situation familiale, une rémunération d’expatriation « équivalente » est calculée en intégrant la différence de coût de vie, les charges sociales et impôts, et le coût d’un logement de standing expatrié dans le pays d’accueil. Sont également prises en compte d’éventuelles primes, à la discrétion de l’entreprise.

La méthodologie (dite du « Calcul en U » ou « Balance Sheet »), bien connue des professionnels de la mobilité internationale,
garantit une rémunération suffisante pour conserver le même pouvoir d’achat à l’étranger.

Simulez un calcul gratuit pour vous faire une première idée. Contactez-nous pour un accompagnement sur mesure.

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Site internet :
smart-expatriation.com

Société Smart Expatriation
75002 Paris, France

Email : contact@smart-expatriation.com

Calculateur de coût de la vie, charges sociales et impôts des expatriés

Conseils d'expert

Comment calculer une rémunération d’expatriation selon le « Calcul en U » ?

Un départ à l’étranger implique de nombreux changements et l’expérience peut tourner court si la rémunération est insuffisante. C’est pourquoi il est important pour chacun des acteurs concernés de connaître la rémunération permettant de maintenir le même niveau de vie dans le pays d’accueil.

3 étapes pour comprendre le mode de calcul :

1 – Partir de la rémunération avant le départ pour un même niveau de poste

La première étape consiste à
estimer le « net en poche » dont le salarié jouirait s’il restait dans son pays d’origine pour un même niveau de poste. Pour ce faire, des impôts et des charges sociales dits théoriques (car ils sont simulés en tenant compte de la situation familiale pendant la mobilité) sont calculés par l’outil et déduits de la rémunération annuelle brute avant départ. Le net social et fiscal fait ensuite l’objet d’une répartition entre la part du salaire typiquement dédiée à la consommation de biens et services et son complément qui relèvera, lui, de l’épargne.

2 – Ajuster la rémunération nette pour tenir compte des impacts du pays d’accueil

Le « net en poche » déterminé plus haut va servir de base à l’ajustement de la rémunération en situation d’expatriation. En effet, la part de consommation estimée dans le pays d’origine peut se révéler plus ou moins suffisante pour vivre à l’étranger. Les indices de coût de la vie, qui servent de référence pour mesurer le différentiel de coût de la vie entre deux villes ou pays, permettent d’ajuster ce budget de dépenses en conséquence. Un indice de 134 dénote par exemple une augmentation du coût de la vie de +34% et implique le versement d’une Prime de Différentiel de Coût de la Vie (« Cost of Living Allowance » en anglais) égale à la part de consommation x 0,34. La part de rémunération dédiée à l’épargne n’est par nature pas impactée par la différence de coût de vie puisqu’elle demeure généralement en pays d’origine. L’addition de la part épargne, du budget de consommation et de la Prime de Différentiel de Coût de la Vie constituera le salaire net « à garantir » en situation d’expatriation. Pourront s’ajouter une prime de logement, et une ou plusieurs primes selon la politique de l’entreprise.

3 – Reconstituer le salaire brut local

Sur la base du salaire net« à garantir » ainsi que des éventuelles primes et avantages complémentaires consenties,
un niveau de rémunération brut local est estimé en calculant les impôts et charges sociales salariales obligatoires dans le pays d’accueil. Communément appelée « remontée en brut » ou « Gross-Up » en anglais, cette étape permet de calculer la rémunération brute locale qui permettra au salarié de contribuer localement en charges sociales obligatoires et impôts tout en maintenant son niveau de salaire net garanti. À noter que si l’employeur prend en charge le paiement des impôts et des charges, seul le salaire net garanti sera mentionné dans son contrat, puisque les charges sociales et impôts locaux sont sans impact pour le salarié.

Quel salaire pour une « mobilité en contrat local » à l’étranger ?

En contrat local, un salaire brut local sera proposé au salarié. Ce salaire sera habituellement défini selon les grilles de rémunérations applicables localement pour un même niveau de responsabilités. La rémunération devra quoi qu’il en soit respecter le minimum légal obligatoire dans le pays d’accueil.

3 points à considérer :

1 – Estimer le salaire net

Dans le cadre d’un contrat local, le salarié est responsable du paiement des impôts sur le revenu et des charges sociales salariales. Pour un salaire brut identique à celui gagné en France,
le salaire « net en poche » sera plus ou moins avantageux selon les législations du pays d’accueil. A titre d’exemple, aucune imposition n’est applicable pour les étrangers à Dubaï (salaire brut similaire au salaire net). En revanche, des prélèvements importants sont à prévoir à Shanghai ou à Montréal. Il est donc indispensable de déterminer à l’avance quel sera le pouvoir d’achat réel une fois sur place, en considérant le niveau d’imposition et la différence de coût de la vie entre la ville de départ et la ville de destination.

2 – Comparer l’offre avec la situation actuelle

Un salaire brut fixé selon les grilles de salaire locales ne tient pas compte de la situation financière avant le départ. Autrement dit, selon l’offre proposée, le niveau de vie et les modes de consommations pourront être impactés. Réaliser une simulation sur Smart Expatriation permet de comparer l’offre « locale » avec un calcul de rémunération basé sur la situation du salarié avant le départ. La différence entre les deux rémunérations pourra servir de base à une éventuelle révision du salaire.

3 – Se renseigner sur la protection sociale

La différence de coût de la vie, le coût d’un logement et l’imposition ne suffisent pas à anticiper l’ensemble des frais impliqués par une expatriation.
Renseignez-vous également sur le niveau de protection sociale offert par le pays d’accueil, le contrat local ne permettant pas de bénéficier de la sécurité sociale du pays d’origine, sauf maintien par l’employeur d’une couverture sociale volontaire/privée. Le budget couverture sociale à prévoir peut être assez important, intégrez-le dans vos estimations.